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Teddy Riner

Un parcours unique

Naissance

1989

Né le : 07 avril 1989
À :Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
Nationalité :Française

Sa taille

2 M 12

Poids : 145kg | Envergure :2 m 12 | Main forte : Droite

11 fois champion du monde

5 Médailles olympiques

Sport : Judo | Rang : Ceinture noire 6ème dan | Catégorie : +100kg | Prises favorites : Uchi mata, O soto gari, Harai goshi | Club : Paris Saint Germain Judo

Teddy Riner

L'excellence pour objectif

Teddy Riner est né le 7 avril 1989 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Il découvre le sport au sud de la capitale, à l’Aquaboulevard (Paris 15ème), où ses parents l’inscrivent à l’âge de 5 ans au club multisports. Débordant d’énergie, Teddy s’essaye à quasiment tous les sports : à l’escalade, au golf, au tennis, à la natation… Mais, très vite, il s’oriente vers le judo et le football.

À 6 ans, il est licencié dans les deux disciplines, respectivement au Paris Judo et à Levallois. « Il était très doué dans les deux, se souvient Moïse, son père. Au foot, notamment, il jouait défenseur mais terminait la saison meilleur marqueur de son équipe. ». Teddy optera finalement pour le judo. « J’avais déjà de très bons résultats », avoue-t-il. Au Paris Judo puis au Judo Club Bolivar, il est entraîné par Alain Perriot.

À 14 ans, il intègre le pôle espoirs de Rouen. Il n’y restera qu’une année, pendant laquelle il s’entraîne avec Dominique Paolozzi. L’année suivante, il revient dans la capitale pour rejoindre l’équipe de France à l’Insep. Teddy est alors interne. Il effectue le plus gros de sa préparation avec Benoît Campargue, l’un des coachs nationaux, mais sans jamais vraiment s’éloigner de Serge Dyot, son entraîneur dès l’adolescence.

Une année, l’entraîneur offre pendant une séance sa propre ceinture noire à son jeune judoka, qui avait oublié la sienne.

"Je l’ai ensuite utilisée pour un combat", se souvient Teddy, "elle m’a porté chance, j’ai trouvé qu’elle m’allait mieux qu’à lui, depuis je ne l’ai plus abandonnée, je la porte à toutes mes compétitions : C’est ma ceinture fétiche."

Sur un tatami, Teddy avoue ne « jamais sous-estimer un adversaire, même le plus modeste. » Un état d’esprit qu’il entretient avec soin depuis l’enfance, depuis ce jour où, opposé à son frère Moïse Dimitri, plus âgé que lui de 2 ans, il a perdu le combat en moins de 20 secondes. « Je lui étais supérieur, se souvient Teddy. J’avais l’occasion, en le battant, de montrer aux parents qui était le plus fort. Mais j’étais trop sûr de moi. Je suis arrivé la fleur au fusil. Il m’a balayé. »

Aux Jeux Olympiques de Pékin, Teddy s’est présenté au moment du podium (il avait décroché la médaille de bronze) avec une photo de son meilleur ami, un judoka formé à Aubagne. A l’époque, ce dernier se battait contre une leucémie et Teddy voulait lui envoyer « un signe fort pour lui donner du courage ». Depuis, le jeune homme a vaincu la maladie. Il est aujourd’hui en rémission.

Teddy a connu seulement deux défaites marquantes, depuis son arrivée chez les seniors : aux Jeux de Pékin, au 3ème tour face à l’Ouzbek Abdullo Tangriev (pénalisé pour non-combativité), puis en finale toutes catégories aux championnats du monde 2010 à Tokyo, contre le Japonais Daiki Kamikawara (par décision). Mais il n’a plus été envoyé au tapis depuis le Tournoi de Paris en 2006. Alors junior, il avait été battu par le Russe Jury Rybak. Au soir de son septième titre mondial des lourds, fin août 2014 à Tcheliabinsk, il totalisait 65 combats victorieux consécutifs, depuis septembre 2010.